Éloge du futile

On a rarement aussi bien chanté la futilité de nos vies et de nos errements de consommateurs acharnés .... à voir et écouter



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lundi 5 avril 2010

Vacances romaines

Les fêtes pascales ont été l'occasion d'effectuer un séjour à Rome. Je n'épilogue pas plus que cela sur tout ce qui était donné à faire en cité vaticane pour ne retenir que quelques images vagabondes nella città eterna.

Vacances romaines ! Bien sûr, comment ne pas penser à Audrey Hepburn qui a véritablement lancé la marque Salvatore Ferragamo grâce aux ballerines et autres chaussants à lanières qu'elle porte tout au long du film pour vagabonder dans les rues aux pavés disjoints ou encore enserrant Gregory Peck pilotant une Vespa roulant à tombeau ouvert.

Après s'être installé en quelque palais romain aux pièces -et à la chambre- de taille et à la décoration invraisemblablement impériales, une visite s'imposait -pour quelque élévation spirituelle- à Saint Louis des Français récemment rénovée, non seulement pour admirer ses marbres mais surtout pour les trois oeuvres du Caravage qu'elle abrite consacrées à la vie de Saint Matthieu. Il était alors intéressant de mettre ces trois tableaux en résonance avec les peintures actuellement présentées à la Scuderie del Quirinale.

Mais bon, laissons l'art pictural et la spiritualité de côté pour retourner à l'objet premier de ce blog : le futile. Vacances romaines ... vitrines romaines ; il n'y a qu'un pas à la via dei Condotti qui concentre les enseignes de luxe les plus prestigieuses. La foule compacte du jour étant difficile à fendre, j'ai préféré me laisser enchanter par la découverte nocturne des vitrines. La plupart d'entre elles sont assez classiques et sans charme particulier. Finalement je ne retiens que l'escalier animé de coquelicots de Louis Vuitton, les sacs de chez Fendi mais surtout, l'emportant sur toutes les autres et haut la main par la qualité et l'originalité, les vitrines de Hermès encore décorées du thème du carnaval ... des animaux, vitrines peut-être inspirées de l'oeuvre de Saint-Säens ou autre maître du conte : renard, grenouille, cheval, coq et chat botté tout de papier plié ... je vous laisse découvrir.

Buon viaggio a Roma !



NB : pour les amateurs de chaussettes curiales, la boutique de la maison Gammarelli est définitivement fermée

samedi 23 janvier 2010

Ma vente express Hermès

Arrivé ce samedi à 8h00 -même position dans la file que lorsque j'arrive vers 6h00 au premier jour de la vente le mercredi, soit dans les 40 premiers-.
Avant ouverture des portes, environ 350 personnes derrière moi dont la majorité est arrivée entre 8h30 et 9h00, il y a donc un seuil critique.
Entré à 9h00, sorti à 9h50 ! record d'efficacité.
Deux chemises aux poignets comme j'aime : attaches de cuir
Une cravate
Un porte-carte vendu par un Jonathan, charmant, avec qui j'ai un peu blagué
Deux carrés et un drap de bain pour F.
Voilà maintenant, direction le Crillon pour le brunch aux Amabassadeurs.




















dimanche 28 juin 2009

De retour de la vente Hermès

Les soldes Hermès ont en fait commencé pour moi le 18 juin à Copenhague où, sans attente ni stress, j'ai mis la main en boutique, avec un rabais de 50 %, sur ce pantalon d'été très léger et sur ce petit polo ras de cou en mousseline de coton.
Mais, bien entendu, le clou restait la vente du Palais des Congrès où je me suis rendu le 24 juin accompagné de F. Nous sommes dans la file d'attente dès 6h15 précédés d'à peine une vingtaine de personnes dont le célèbre Brieuc avec qui nous papotons fort aimablement comme à chaque fois que j'ai plaisir à le croiser ici ou là. J'ai aussi plaisir à deviser avec quelques lecteurs et lectrices de mon blog ... ce qui est toujours agréable pour l'ego. Au fil du temps qui passe, les amies des amies des amies déjà en place devant nous les rejoignent, si bien qu'au bout d'un moment notre pole position réduit comme peau de chagrin. Il y a notamment, juste devant nous, un groupe de teutonnes n'ayant rien à envier aux héroïnes wagnériennes et dont le groupe ne cesse de grossir. A bout d'énervement, F., dans son plus bel allemand, assez rouillé je dois dire, commençe à leur expliquer que cela ne se fait pas et qu'en Germanie chacun attend patiemment son tour et donc qu'il n'y a aucune raison d'être moins bien élevées dans le Gross Paris. Quoiqu'il en soit, les Walkyries font mine de ne point comprendre F., dont je dois dire que l'allemand s'apparente plus à un vague sabir qu'au Hochdeutsch du Goethe Institut. Elles démontrent définitivement leur mauvaise foi et leur manque patent d'éducation quand tout cela leur est à nouveau expliqué en bon anglais sans qu'elles daignent s'excuser le moins du monde. Ces petits événements nous permettent finalement de passer le temps sans qu'il paraisse trop long.

A 8h45, les chevaux sont sous les ordres, sacs en plastique en main et prêts à galoper dans les allées bien rangées au coup d'envoi du starter. A 9h00 précises nous fonçons à la maroquinerie. Devant le rayon déjà submergé de japonaises, je profite de ma grande taille et de ma voix qui porte pour demander, en français, à la vendeuse de me montrer une serviette en cuir grainé bleu marine, le seul modèle d'ailleurs. Ma demande couvre le vacarme créé par les ressortissantes de Cipango et la vendeuse me sert au-dessus de ces dames. Valeur sur l'étiquette 2500€, prix soldé 900€ ; je regarde l'objet sous toutes ses coutures mais un vieux japonais m'épie, attendant que je le rende à la vendeuse pour s'en emparer ; n'en pouvant plus, il me demande si je le garde, je le lui réponds : "Yes, I keep it" et je le fourre dans mon sac plastique ... il est très triste !

Petite volte face et me voici devant le rayon de la maille, un de mes objectifs de la journée étant de repartir avec le pull en cachemire grosse maille et col roulé du défilé hiver 2008 ; il y en a plusieurs modèles mais pas celui de couleur jaune que je voulais, je me rabats sur celui couleur chocolat (790€ au lieu de 1590) et je prends aussi l'écharpe couleur rouge de la même série (280€).

Je poursuis ma quête, je prends un pantalon écru en velours finement côtelé dont l'originalité réside dans ses doubles poches, de chaque côté, dont une à zip doublée de cuir à l'intérieur. Je passe aux chemises, j'avise une chemise blanche à poignets mousquetaires pourvus de petites pates en cuir et rivets sertis dans l'étoffe faisant office de boutons de manchettes.

Petit tour aux cravates : je vois avec bonne surprise un modèle en soie lourde roulottée 7cm de la collection printemps-été 2009, je la prends sans hésitation d'autant que ces modèles étaient assez rares en boutique. Je craque aussi pour une pseudo-classique à calèche mais regardez bien, ce n'est pas le traditionnel équidé qui tire la calèche mais un dromadaire !

Enfin, nouveauté cette année, des parfums ; notamment la série des jardins, sauf Méditerranée, je prends Mousson de même qu'une série limitée de concentré d'Orange Verte.

Il est temps de se poser un peu et de faire l'inventaire des sacs avec F., qui a choisi cinq ou six carrés, dont deux pas top à mon sens, qu'elle échange contre deux autres bien mieux. Elle me dit que le pull en cachemire est quand même cher et s'engage à m'en tricoter un, je vais donc le reposer immédiatement de même que l'écharpe. Elle tâte le cuir de la serviette et ne le trouve pas extraordinaire ; d'un regard circulaire, j'aperçois le vieux japonais de tout à l'heure qui la guignait, je l'aborde et la lui donne, il se confond en remerciements et m'attrape les mains les caresse et les secoue dans tous les sens ... geste plutôt rare je dois dire pour un japonais ... il est très content !

A 10h30, nous sommes déjà passés en caisse et repartis.


Epilogue : je suis retourné samedi matin à la vente espérant, comme nombre de personnes présentes, des rabais supplémentaires comme cela avait été pratiqué en janvier dernier. Las ! les prix sont restés toujours aussi élevés. J'ai discuté avec plusieurs employés qui m'ont dit que cela ne se ferait plus ... politique maison ... nous verrons bien. Je me suis donc contenté d'acheter cette chemise couleur prune. Au total, mes dépenses ont été plutôt limitées : pas de souliers, ni de veston, ni de costume, ni de pièce à manche, un réel exploit !

dimanche 14 juin 2009

Une fin juin bien chargée

Après quelques jours passés en Confédération, la boîte aux lettres parisienne s'est remplie de quelques invitations aux soldes et ventes privées dont :

- Dior du 24 au 28 juin,
- Bernardaud le 23 juin,
- Girbaud du 19 au 23 juin,
- et bien entendu Hermès du 24 au 27 juin.


dimanche 31 mai 2009

Un samedi bien rempli

La semaine chargée, annoncée précédemment, s'est achevée par une journée bien remplie.

Il me fallait avant tout aller faire mon marché en ce samedi matin déjà bien ensoleillé. Donc, sur le coup de 8h00 me voilà à deviser avec mon poissonnier favori -bon je vous passe les détails-.

A 10h30, je retrouve un fidèle lecteur venu de Belgique, accompagné de son ami, devant Gucci, rue Royale. Nous prenons la rue du Faubourg Saint Honoré et, cartons pour soldes privées en main, nous faisons l'ouverture de Lanvin. Je limite volontairement mes achats à une chemise. Le peuple shoppeur commence à envahir la boutique, il est donc temps de partir. Nous traversons la rue et entrons chez Hermès où le port de mon blouson vert anis en veau velours doublé soie suscite attention et bienveillance de la part du personnel. Après un petit tour, nous remontons la rue et entrons chez Givenchy : modèles très pointus. Puis, les amis d'outre-Quiévrain étant intéressés à voir la collection Yves Saint Laurent, nous pénétrons le saint des saints. Et là, ô surprise, bien que la semaine des soldes privées soit terminée, j'apprends qu'une réduction de 50% peut toujours m'être accordée. Je décide alors de prendre le trench qui m'avait échappé quelques jours auparavant, lorsque j'étais en voyage à Barcelone, et que je guignais depuis l'an dernier (il ne faisait pas partie des soldes à ce moment là). Teinte superbe et matière d'une souplesse incroyable qui ne sera plus fabriquée, les autres trenchs en boutique étant nettement plus rigides. Nos amis belges font aussi quelques emplettes en bénéficiant du tarif spécial à -50%.

Je dois m'éclipser pour le déjeuner car j'ai rendez-vous avec un ami. Nous nous attablons chez Gaya Rive gauche, managé par Pierre Gagnaire ; nous déjeunons correctement mais cet établissement ne mérite pas son étoile au Michelin. Nous devisons par ailleurs aimablement avec quelques suisses en séjour à Paris. Il est alors temps de quitter la table et de nous diriger chez Paul & Joe afin que mon ami profite de mon carton à 50%. Il fait ses emplettes -rien pour moi- et nous nous rendons, à deux pas de là, dans la boutique favorite dudit ami où il est un fidèle client et où il doit passer commande et va, dans le même temps, me parrainer, à savoir la Maison Berluti. Je vous réserve la surprise des souliers que j'ai commandés, livraison attendue début juillet !

La fatigue de la journée de shopping commence à se faire sentir, mon parrain berlutien m'invite donc chez lui, un très bel endroit, afin de poursuivre nos discussions autour d'une bouteille de champagne rosé dégusté sur le balcon offrant une des plus belles vues sur Paris. 

Quelques clichés relatifs au déroulement de cette journée ... surtout la vue époustouflante !



samedi 9 mai 2009

Vente aux enchères Hermès Vintage

Le 20 mai 2009, Maître Tajan dispersera 766 lots Hermès Vintage en deux vacations, en l'hôtel Artcurial - Marcel-Dassault. De nombreuses pièces de cuir, carrés à environ 80€ et autres accesoires. De quoi patienter jusqu'à la vente du 24 juin au Palais des Congrès ! Pour en savoir plus et découvrir l'ensemble de ces lots cliquez ici ; un très bref aperçu ci-dessous.
















lundi 6 avril 2009

Une belle décontraction

J'aime à voir du Hermès porté avec décontraction comme le fait si bien le jeune Alexey. Nul doute qu'à Moscou ce sweat-shirt porté à même la peau doit créer quelque émoi ...

dimanche 22 mars 2009

Special post for Cumbria's friend

To pass smoothly from Autumn to Spring in an elegant and French touch way, always wear Hermes Tie!










samedi 7 février 2009

Toque-toque slavo-baltique

Hier, belle fête privée slavo-baltique chez C. pour l'anniversaire d'A. qui, avec son frère S., avait préparé pour la petite dizaine de convives que nous étions un superbe buffet baltique : saumon, hareng sous toutes ses formes, terrines de poisson, tarama blanc et ses crêpes (oui en russe blinis signifie crêpe), légumes malossol, pain noir maison, et le clou du dîner, bien entendu, le fameux hareng sous le manteau ou dans la langue de Tolstoï seliodka pod chouboy, plat de fête s'il en est, préparé par S. véritable maître queux de la gastronomie de sa mère patrie éternelle. Tout cela arrosé de champagne (bien français), vodka et aquavit danoise au carvi et fenouil.
J'offre à A. le pull à capuche et poches zippées Hermès (ou autrement dénommé sweat-shirt mais je ne conseille pas de l'utiliser pour faire du sport) ... une entrée dans le monde du luxe à la française pour ses 21 ans !
Puis, l'alcool et l'âme slave aidant, chansons traditionnelles (ou moins) dont la célébrissime Katioucha - Катюша devenue en français Casatschock -hélas - dont les paroles sont "C'est l'hiver qui frappe [on pourrait dire "qui toque"] à notre porte, les amis allumons un grand feu ..." me rappellent qu'en effet l'hiver est bien présent mais que ça donne aussi la possibilité de porter les toques -non pas de la gastronomie méritées par A. et S.- mais celles pour affronter le froid et le vent !
D'abord celle qu'A. m'a apportée directement de Moscou,  modèle officiel de la police moscovite, et que S. a personnalisée avec quelque vestige de son éducation soviétique :
puis celle -forme nettement plus casquette- d'Yves Saint Laurent :

Voilà, des toques des toques ; pas trop toqué moi-même, j'espère, si ce n'est des belles maisons et des beaux produits  pour lesquels il faut que j'évite que cela ne devienne un TOC ! 

dimanche 1 février 2009

Round final aux soldes Hermès

Samedi 31 janvier 2009

J'ai décidé de retourner faire un tour à la vente Hermès, au Palais des Congrés. Je ne sais pas pourquoi mais il y a des jours comme ça où l'inspiration vous pousse ... et là j'ai été particulièrement bien inspiré de m'y rendre de nouveau.
A 16h15, je me range dans la file d'attente, pas mal de personnes tout de même, mais, miracle de la gestion des flux, j'entre à 16h37 ! -entre temps, j'entends un des vigiles dire que tout le monde ne pourra pas entrer ; de fait, je pense que les entrées ont été stoppées à partir de 16h45-.
Vestiaire déposé, mes yeux s'écarquillent quand je vois les grands placards au-dessus des rayons annonçant des rabais supplémentaires sur les prix déjà soldés à 50%, soit :
  • - 80%  sur le prêt-à-porter homme et femme ;
  • - 66% sur les chemises ;
  • - 66% sur la maroquinerie et certains accessoires à -75% ;
  • le prix des carrés tombe à 82€ et celui des cravates à 40€.
Donc si vous me lisez régulièrement, vous êtes familiers avec la loi des prix des soldes décroissants qui donne l'équation suivante :
  • maxi bonne affaire = (prix initial - ([-50%] + [-80%]))
  • ou encore, maxi bonne affaire = -90% !
Je me précipite alors au rayon des cuirs et là que vois-je ? le magnifique blouson en veau velours vert anis à capuche, icône de la collection printemps-été 2008, que je n'ai pas pris mercredi car encore trop cher à mon goût ; en revanche, cette fois plus aucune hésitation, car :
  • prix initial en boutique = 4400€
  • prix mercredi = 2000€
  • prix samedi = 400€
Sur cet article somptueux, je me dois toutefois de narrer ce qui suit. Le premier blouson que j'ai décroché des portants avait deux défauts. Le premier mineur : l'étiquette "Made in France" n'était pas cousue au centre ; le second, nettement plus rédhibitoire : la peau de la partie droite de la capuche était toute rapée. Je fais remarquer ce problème à l'une des vendeuses qui se trouvait là -une (fausse) blonde cheveux mi-longs lunettes rectangulaires-, elle fait une petite moue et me fait comprendre qu'à 400€ c'est quand même une affaire plutôt que de chercher à défendre l'image de marque de sa Maison et de convenir avec moi que ce n'est pas admissible. Je réponds alors que je n'ai pas pour habitude de porter des vêtements défectueux, fussent-ils à prix sacrifié. Elle se tourne vers un de ses jeunes collègues et lance sur un ton condescendant : "C'est bien connu que chez Hermès il y a des défauts !". Je rétorque : "Au Faubourg peut-être pas mais ici oui manifestement !". Le jeune homme, plus conscient de la dégradation de l'image de marque de la Maison Hermès avec ce genre de problème, prend immédiatement le blouson défectueux et le retire de la vente en me disant qu'il partira directement à la destruction. Fort heureusement, il reste un exemplaire du même modèle dans ma taille, lequel, cerise sur le gâteau, ne porte même pas le petit -S- infâmant sur son étiquette !
Moralité : être toujours attentif aux produits que l'on choisit même dans une ambiance survoltée.

Je continue mon tour, prends encore un blouson matière technique et empiècement intérieur en chêvre -pas pour moi-, un très bel article original au rayon de la maille -que je n'affiche pas ici car je vais l'offrir vendredi soir prochain à A.  pour son anniversaire ... vivement la soirée baltique !-, trois chemises -au prix ridicule de 40€- et un t-shirt en coton bordeaux/vert foncé du plus bel effet avec le blouson en veau vert anis.

J'en profite pour prendre pour F., toujours dans le Sud au soleil, un carré, un grand plaid en cachemire (198€ au lieu de 1610€) et un petit porte-cartes Newton rouge.

Les remises supplémentaires ont été décidées tardivement, le personnel les a quasiment découvertes à l'ouverture samedi matin. C'est la première fois que ce genre d'opération -remises sur les prix soldés- a lieu. A la caisse, on me confirme que malgré la fréquentation des trois derniers jours il restait beaucoup de stock, d'où le coup de balai.

Dans la file de la caisse, je discute avec quelques dames et devisons ensemble sur les articles que nous avons choisis et sur ... la crise financière ... eh oui !
De fil en aiguille, je me rends compte que l'une d'entre elles connaît bien la bonne ville de Bâle -elle a habité à Zurich- et se rendait à Bâle régulièrement ; nous nous sommes même trouvé des connaissances communes ! 

Au total, cette fin de samedi après-midi a été plus que satisfaisante, si ce n'était la fausse blonde !
Vivement le mois de juin pour la vente de la collection d'hiver !

A découvrir, la moisson de l'après-midi





































jeudi 29 janvier 2009

Fin de partie aux soldes Hermès

Mercredi 28 janvier
  • Lever à 5h00.
  • Arrivée au Palais des Congrés à 6h10.
  • Une bonne trentaine de personnes devant moi -les addicts manifestement-.
  • Bonne ambiance : quelques vieilles anglaises et des japonaises goyardisées et monclérisées qui seront rejointes plus tard par des nuées de clones venues directement de Cipango et prêtes à repartir par le premier avions dès leurs achats faits ... après une pause réparatrice chez Angelina, juste en-dessous, histoire de goûter au fameux Montblanc accompagné de son chocolat chaud et de sa crème ....
  • Premier filtrage à 8h40, dépose du vestiaire, je prends trois grands sacs en plastique ; les 40 à 50 premiers sont maintenant sous les ordres du starter qui à 9h00 pile libère les coursiers vers les articles précieux tant convoités.
  • Tout est bien rangé, si ce n'était un hall d'exposition on se croirait dans un vrai magasin
  • Le personnel est présent en nombre à chaque rayon, disponible, attentif aux demandes, prêt à répondre au mieux aux sollicitations -sauf peut-être aux ceintures- malgré la clameur qui monte et la pression qui commence à se faire sentir chez les clients (euh surtout les clientes je dois dire !).
  • Réductions de 50 à 70 % selon les articles.
  • On m'a chargé d'acheter quelques cravates, je m'en acquitte immédiatement - il faut dire que c'est juste à l'entrée.
  • Par ailleurs, F., bloquée dans le sud, enrage et trépigne de ne pouvoir être là ; le guidage téléphonique commence, résultat pour elle : une paire de gants en chevreau couleur orangée -plus que souples- doublure cachemire (120 € - une misère), un carré l'Art Indien des Plaines aux riches motifs colorés géométriques (145 €) -si elle ne le veut pas je le garde pour moi !-, un drap de bain motif animalier stylisé (185 €) ; tout cela en vrac ci-dessous




























  • Je continue le circuit pour moi en refaisant des boucles dans les rayons, résultat de cette marche vagabonde : une veste Prince de Galles aux finitions magnifiques -j'adore les poches à rabat et les surpiqûres- (890 € au lieu de 2000 € ; eh oui quand même), un costume très classique, mais bon j'en ai besoin pour mon travail donc pas d'hésitation (1200 € au lieur de 2900 €), une chemise aux petits H brodés et discrets (150 € au lieu de 400 €) et une paire de boots en Nubuck d'une souplesse et d'un confort absolus (360 € au lieu de 720 €) 









































































  • Bon de fait, j'ai renoncé au superbe blouson à capuche en veau-velours vert anis doublé soie pour lequel j'étais venu car à 2000 € (au lieu des 4400 € d'origine) c'était encore beaucoup !
  • Voilà, j'étais de retour chez moi à 11h00. Pour conclure : organisation parfaite, personnel compétent et diligent, produits magnifiques.
  • Cette sortie marquait pour moi la fin de partie des soldes, je ne pense pas retourner dans un magasin ou une vente avant un petit moment ... ah quoique, à la réflexion, il faut que j'aille au Printemps ou aux Galeries Lafayette acheter des chaussettes ce week-end !!!