Éloge du futile

On a rarement aussi bien chanté la futilité de nos vies et de nos errements de consommateurs acharnés .... à voir et écouter



Affichage des articles dont le libellé est Grands Ateliers de France. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Grands Ateliers de France. Afficher tous les articles

dimanche 11 avril 2010

Le pécari me va comme un gant

Je vous ai déjà vanté au cours de mes chroniques l'exceptionnelle qualité du travail de Mary BEYER et des ateliers Lavabre Cadet qu'elle dirige. Ayant projeté le voyage à Rome dont je vous ai déjà parlé tout récemment, il me semblait utile -voire futile- de m'y rendre ganté de couleurs de circonstance pour une incursion au Vatican. C'est ainsi que j'ai commandé à Mary BEYER une paire de gants bicolores sur mesure : rouge cardinalice et violet épiscopal à faire pâlir d'envie les membre de la curie. La matière : du pécari et surtout non doublé pour ressentir l'effet peau contre peau si sensuel. Quant aux autres détails, je vous laisse les apprécier sur ces quelques clichés ; admirez notamment le cousu intérieur destiné à affiner la main, les points et les baguettes ainsi que les superpositions de couleurs.
Je ne peux que vous conseiller de vous rendre dans la boutique de Mary BEYER au Palais Royal découvrir l'excellence de son travail et pour vous convaincre de vous y rendre de regarder ce petit film !




Posted by Picasa

lundi 29 juin 2009

Colette, le Palais-Royal lui allait comme un Gant

Du 1er au 21 juillet 2009, Mary Beyer vous invite dans sa galerie à découvrir une exposition d’une grande sensibilité.


Je vous recommande vivement de vous y rendre ; le vernissage aura lieu le 1er juillet à partir de 19h00 à la Galerie Mary Beyer au Palais Royal - 32-33, rue Montpensier. Pour vous convaincre de l’attrait de cette exposition, je laisse Mary en parler …

Une artiste, Anne Garde, a capté l’âme d’un lieu secret, et je n’ai pas hésité une seconde à l’inviter quand elle m’a écrit : “En 1984, Vanity Fair me commande des photos de l’appartement de Colette au Palais Royal. Tous les meubles, canapés, sofas, son bureau près des fenêtres ont disparu. Les grandes pièces en enfilade donnant sur le célèbre jardin sont baignées par les lumières du printemps parisien. Plus d’objets si ce n’est le thermomètre accroché aux colonnes des fenêtres, mais des indices de la vie ici, des tableaux dessinant leurs traces sur les murs aux couleurs vives, un sentiment poétique et fort qui malgré les années flotte encore et se joue des rouges, des jaunes et des bleus pâles du lieu”. Michel Nuridsany dit d’elle : « …dans ses photographies, quelque chose a lieu qui échappe, fascine et résiste, qui n’appartient pas au réalisme, une sorte de vérité somnambule ».

Autre figure de cette exposition, Edouard Pascaud pour Precious Tales qui a transposé une série limitée de bijoux précieux, le portrait de Colette, ainsi que les silhouettes de “Bâton“ son chat et “Toby“ son chien. “Colette et l’image, Colette et son image, éternel féminin qui s’exprime des gants aux bijoux, des photos au portrait. En pendentif au creux du cou, le bijou sait aussi se faire ami du gant qu’il orne en bague, en médaillon, connivence sublimée par la maîtrise gantière de Mary Beyer.” Edouard et Catherine mai 2009.

Colette habita deux fois le Palais Royal. Passant de sa mansarde sous les arcades qu’elle appelait “le tunnel” à un appartement bien plus spacieux et surtout plus lumineux dans les étages donnant sur le jardin. L’étage noble qu’elle enviait tant. Son appartement du Palais-Royal lui allait comme un gant, mais son exigence insatisfaite la poussait toujours à vouloir le découvrir sous un autre angle, bouger sans bouger, coudre et en découdre en changeant ses meubles et son lit de place autant que possible. Son lit qu’elle nommait son “radeau” vogua d’un mur à l’autre, on imagine à bord son chat “Bâton“ et “Toby“ son chien témoin de ces scènes insolites. Devant sa table-bureau, le fidèle “fanal bleu” éclairant la page d’écriture.

C’est là qu’est née la légende de la “Dame du Palais Royal” qui passera dans ce lieu magique la fin de sa vie.

J’ai décidé de faire partager les images d’Anne Garde, les bijoux d’Edouard Pascaud et mes gants créés spécialement pour l’occasion, dans le but d’offrir quelques éléments supplémentaires et moins connus de la Dame du Palais Royal. Une découverte plus intime de l’univers de cette grande “Âme”.

GALERIE MARY BEYER 32-33 GALERIE MONTPENSIER 75001 PARIS

Contact presse : Greta Beyer - 01 42 61 41 85 - presse@marybeyer.com

lundi 1 juin 2009

Bonnet, une maison d'excellence bien en vue

La Maison Bonnet ouvrira ses portes demain mardi 2 juin au Palais Royal, passage des deux Pavillons - 5, rue des Petits-Champs et inaugurera sa boutique la semaine suivante. Si le nom de Bonnet ne vous dit rien, sachez toutefois qu'elle incarne ce qui se fait de mieux en matière de haute lunetterie et particulièrement dans le travail de montures en écaille de tortue*. De nombreuses personnalités, telles Yves Saint Laurent, ont chaussé ou portent encore les créations de la Maison Bonnet, membre des Grands Ateliers de France. Je ne peux que vous inviter à découvrir le site de cette grande maison française qui perpétue, depuis plusieurs générations, un savoir-faire mondialement reconnu ; vous y découvrirez ses réalisations en haute lunetterie mais aussi d'autres accessoires en écaille. Mais comme rien ne remplace un contact direct, je vous invite surtout à pousser la porte de la boutique du Palais Royal où la sympathie de l'accueil est égale à l'excellence du travail.


Cette photographie est un montage et ne vaut pas invitation à la soirée d'inauguration


*Le commerce de l'écaille de tortue n'est pas interdit mais réglementé selon les termes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington.