Éloge du futile

On a rarement aussi bien chanté la futilité de nos vies et de nos errements de consommateurs acharnés .... à voir et écouter



lundi 29 juin 2009

Colette, le Palais-Royal lui allait comme un Gant

Du 1er au 21 juillet 2009, Mary Beyer vous invite dans sa galerie à découvrir une exposition d’une grande sensibilité.


Je vous recommande vivement de vous y rendre ; le vernissage aura lieu le 1er juillet à partir de 19h00 à la Galerie Mary Beyer au Palais Royal - 32-33, rue Montpensier. Pour vous convaincre de l’attrait de cette exposition, je laisse Mary en parler …

Une artiste, Anne Garde, a capté l’âme d’un lieu secret, et je n’ai pas hésité une seconde à l’inviter quand elle m’a écrit : “En 1984, Vanity Fair me commande des photos de l’appartement de Colette au Palais Royal. Tous les meubles, canapés, sofas, son bureau près des fenêtres ont disparu. Les grandes pièces en enfilade donnant sur le célèbre jardin sont baignées par les lumières du printemps parisien. Plus d’objets si ce n’est le thermomètre accroché aux colonnes des fenêtres, mais des indices de la vie ici, des tableaux dessinant leurs traces sur les murs aux couleurs vives, un sentiment poétique et fort qui malgré les années flotte encore et se joue des rouges, des jaunes et des bleus pâles du lieu”. Michel Nuridsany dit d’elle : « …dans ses photographies, quelque chose a lieu qui échappe, fascine et résiste, qui n’appartient pas au réalisme, une sorte de vérité somnambule ».

Autre figure de cette exposition, Edouard Pascaud pour Precious Tales qui a transposé une série limitée de bijoux précieux, le portrait de Colette, ainsi que les silhouettes de “Bâton“ son chat et “Toby“ son chien. “Colette et l’image, Colette et son image, éternel féminin qui s’exprime des gants aux bijoux, des photos au portrait. En pendentif au creux du cou, le bijou sait aussi se faire ami du gant qu’il orne en bague, en médaillon, connivence sublimée par la maîtrise gantière de Mary Beyer.” Edouard et Catherine mai 2009.

Colette habita deux fois le Palais Royal. Passant de sa mansarde sous les arcades qu’elle appelait “le tunnel” à un appartement bien plus spacieux et surtout plus lumineux dans les étages donnant sur le jardin. L’étage noble qu’elle enviait tant. Son appartement du Palais-Royal lui allait comme un gant, mais son exigence insatisfaite la poussait toujours à vouloir le découvrir sous un autre angle, bouger sans bouger, coudre et en découdre en changeant ses meubles et son lit de place autant que possible. Son lit qu’elle nommait son “radeau” vogua d’un mur à l’autre, on imagine à bord son chat “Bâton“ et “Toby“ son chien témoin de ces scènes insolites. Devant sa table-bureau, le fidèle “fanal bleu” éclairant la page d’écriture.

C’est là qu’est née la légende de la “Dame du Palais Royal” qui passera dans ce lieu magique la fin de sa vie.

J’ai décidé de faire partager les images d’Anne Garde, les bijoux d’Edouard Pascaud et mes gants créés spécialement pour l’occasion, dans le but d’offrir quelques éléments supplémentaires et moins connus de la Dame du Palais Royal. Une découverte plus intime de l’univers de cette grande “Âme”.

GALERIE MARY BEYER 32-33 GALERIE MONTPENSIER 75001 PARIS

Contact presse : Greta Beyer - 01 42 61 41 85 - presse@marybeyer.com

dimanche 28 juin 2009

De retour de la vente Hermès

Les soldes Hermès ont en fait commencé pour moi le 18 juin à Copenhague où, sans attente ni stress, j'ai mis la main en boutique, avec un rabais de 50 %, sur ce pantalon d'été très léger et sur ce petit polo ras de cou en mousseline de coton.
Mais, bien entendu, le clou restait la vente du Palais des Congrès où je me suis rendu le 24 juin accompagné de F. Nous sommes dans la file d'attente dès 6h15 précédés d'à peine une vingtaine de personnes dont le célèbre Brieuc avec qui nous papotons fort aimablement comme à chaque fois que j'ai plaisir à le croiser ici ou là. J'ai aussi plaisir à deviser avec quelques lecteurs et lectrices de mon blog ... ce qui est toujours agréable pour l'ego. Au fil du temps qui passe, les amies des amies des amies déjà en place devant nous les rejoignent, si bien qu'au bout d'un moment notre pole position réduit comme peau de chagrin. Il y a notamment, juste devant nous, un groupe de teutonnes n'ayant rien à envier aux héroïnes wagnériennes et dont le groupe ne cesse de grossir. A bout d'énervement, F., dans son plus bel allemand, assez rouillé je dois dire, commençe à leur expliquer que cela ne se fait pas et qu'en Germanie chacun attend patiemment son tour et donc qu'il n'y a aucune raison d'être moins bien élevées dans le Gross Paris. Quoiqu'il en soit, les Walkyries font mine de ne point comprendre F., dont je dois dire que l'allemand s'apparente plus à un vague sabir qu'au Hochdeutsch du Goethe Institut. Elles démontrent définitivement leur mauvaise foi et leur manque patent d'éducation quand tout cela leur est à nouveau expliqué en bon anglais sans qu'elles daignent s'excuser le moins du monde. Ces petits événements nous permettent finalement de passer le temps sans qu'il paraisse trop long.

A 8h45, les chevaux sont sous les ordres, sacs en plastique en main et prêts à galoper dans les allées bien rangées au coup d'envoi du starter. A 9h00 précises nous fonçons à la maroquinerie. Devant le rayon déjà submergé de japonaises, je profite de ma grande taille et de ma voix qui porte pour demander, en français, à la vendeuse de me montrer une serviette en cuir grainé bleu marine, le seul modèle d'ailleurs. Ma demande couvre le vacarme créé par les ressortissantes de Cipango et la vendeuse me sert au-dessus de ces dames. Valeur sur l'étiquette 2500€, prix soldé 900€ ; je regarde l'objet sous toutes ses coutures mais un vieux japonais m'épie, attendant que je le rende à la vendeuse pour s'en emparer ; n'en pouvant plus, il me demande si je le garde, je le lui réponds : "Yes, I keep it" et je le fourre dans mon sac plastique ... il est très triste !

Petite volte face et me voici devant le rayon de la maille, un de mes objectifs de la journée étant de repartir avec le pull en cachemire grosse maille et col roulé du défilé hiver 2008 ; il y en a plusieurs modèles mais pas celui de couleur jaune que je voulais, je me rabats sur celui couleur chocolat (790€ au lieu de 1590) et je prends aussi l'écharpe couleur rouge de la même série (280€).

Je poursuis ma quête, je prends un pantalon écru en velours finement côtelé dont l'originalité réside dans ses doubles poches, de chaque côté, dont une à zip doublée de cuir à l'intérieur. Je passe aux chemises, j'avise une chemise blanche à poignets mousquetaires pourvus de petites pates en cuir et rivets sertis dans l'étoffe faisant office de boutons de manchettes.

Petit tour aux cravates : je vois avec bonne surprise un modèle en soie lourde roulottée 7cm de la collection printemps-été 2009, je la prends sans hésitation d'autant que ces modèles étaient assez rares en boutique. Je craque aussi pour une pseudo-classique à calèche mais regardez bien, ce n'est pas le traditionnel équidé qui tire la calèche mais un dromadaire !

Enfin, nouveauté cette année, des parfums ; notamment la série des jardins, sauf Méditerranée, je prends Mousson de même qu'une série limitée de concentré d'Orange Verte.

Il est temps de se poser un peu et de faire l'inventaire des sacs avec F., qui a choisi cinq ou six carrés, dont deux pas top à mon sens, qu'elle échange contre deux autres bien mieux. Elle me dit que le pull en cachemire est quand même cher et s'engage à m'en tricoter un, je vais donc le reposer immédiatement de même que l'écharpe. Elle tâte le cuir de la serviette et ne le trouve pas extraordinaire ; d'un regard circulaire, j'aperçois le vieux japonais de tout à l'heure qui la guignait, je l'aborde et la lui donne, il se confond en remerciements et m'attrape les mains les caresse et les secoue dans tous les sens ... geste plutôt rare je dois dire pour un japonais ... il est très content !

A 10h30, nous sommes déjà passés en caisse et repartis.


Epilogue : je suis retourné samedi matin à la vente espérant, comme nombre de personnes présentes, des rabais supplémentaires comme cela avait été pratiqué en janvier dernier. Las ! les prix sont restés toujours aussi élevés. J'ai discuté avec plusieurs employés qui m'ont dit que cela ne se ferait plus ... politique maison ... nous verrons bien. Je me suis donc contenté d'acheter cette chemise couleur prune. Au total, mes dépenses ont été plutôt limitées : pas de souliers, ni de veston, ni de costume, ni de pièce à manche, un réel exploit !

lundi 22 juin 2009

Quelques jours au royaume du Danemark

Le Danemark, avec lequel notre pays entretient des liens anciens et forts, ne serait-ce qu'à travers son Altesse Royale Henrik, Prince Consort, né Henri comte de Laborde de Monpezat, ou encore son Altesse Royale la Princesse Marie, née Cavallier, mérite qu'on s'y attarde. Même si vous n'appartenez pas aux Glücksbourg et encore moins aux Oldenbourg, vous vous y sentirez bien immédiatement. Une visite de Copenhague, notamment, montre combien la vie est douce et agréable dans ce pays, même si le climat politique s'est quelque peu refroidi ces temps derniers.

Faute d'être logés à Amalienborg ou à Fredensborg, vous serez comblés, si vous prisez le design scandinave, de faire halte, comme nous, au Radisson Royal SAS, dessiné et meublé par Arne Jacobsen. L'hôtel a ouvert ses portes en 1957 mais il reste résolument contemporain ; on peut goûter à ce charme en sa lovant dans les Egg chairs du lobby ou en se vautrant dans les Swann chairs des chambres ; les luminaires de Poulsen sont tout autant icôniques. Il y règne une ambiance très marquée par le rêve et le luxe du voyage aérien des années 50, tel que le Scandinavian Airlines System l'avait imaginé et développé. Vous pourrez aussi profiter de la vue depuis le restaurant Alberto - K situé au 20ème étage mais la véritable halte gastronomique est à faire ailleurs ...

... au Noma. Au bord de l'eau, dans des entrepôts réhabilités façon loft, allez découvrir l'incroyable talent du chef Rene Redzepi qui porte couronne à deux étoiles au royaume du Danemark. Il faut dire qu'il a fait ses classes chez Thomas Keller qui dirige à la fois la French Laundry au nord de San Francisco -3 étoiles Michelin- et le magnifique Per Se à New York -je vous le recommande c'est une table qui mérite aussi ses trois étoiles Michelin-. Il est aussi passé chez le molecularo-médiatique Ferran Adrià, chef d' El Bulli. Une seule erreur, à mon sens, dans ce parcours sans faute étant un passage chez les détestables frères Pourcel dans leur Jardin des Sens ; cela dit, c'est peut-être là que notre ami Rene a appris tout ce qu'il ne fallait pas faire pour être en mesure de décrocher les étoiles honnêtement. Car chez Rene tout respire l'authenticité et le plaisir de partager cette passion avec son client, fidèle, ou de passage. Du début à la fin du repas un dialogue va se nouer avec l'équipe dont chaque membre, de la salle, mais surtout de la cuisine quelle que soit sa partie, va venir vous expliquer le plat préparé. Cette cuisine magnifie les produits de la nature scandinave. Je vous laisse découvrir le menu sur le site web du restaurant.

A Copenhague, les soldes ont commencé le 18 juin, une aubaine pour arpenter Strøget, l'artère commerçante du centre ville, qui, outre le grand magasin Illums Bollighus, concentre les meilleures boutiques et fleurons du luxe danois, tels Georg Jensen ou Royal Copenhagen. Mais modeux et modeuses auront préféré prendre d'assaut Gucci, Bottega Veneta, ou encore Hermès, comme moi, pratiquant des rabais de l'ordre de 50 % ... sans le stress des ventes parisiennes ! Le mieux restant toutefois de faire une visite à Birger Christensen, qui, outre son commerce traditionnel de fourrures et l'exploitation des enseignes Chanel et Hermès, réunit en un seul lieu une pléiade de marques dont la liste serait fastidieuse à dresser ici. Sachez en tout cas que l'achat d'un blouson réversible Montcler à 50% de réduction a ajouté au soleil régnant déjà sur la ville. D'autres rayons affichaient jusqu'à 80% de remise.

En résumé, Copenhague en particulier et le Danemark en général présentent bien des agréments ... nous sommes bien loin du "rotten" shakespearien. Quelques images pour donner envie de s'y rendre ...

Cliquez sur le diaporama pour afficher la galerie

dimanche 21 juin 2009

Vente spéciale chez Yves Saint Laurent

La Maison Saint Laurent convie ses bons clients à partir de la date officielle des soldes, le 24 juin, et jusqu'au samedi 27 seulement, à une vente à prix "sacrifiés" de modèles uniques, autrement dit des prototypes à la fois en prêt-à-porter et accessoires hommes et femmes.

Petit détail : le carton est requis


lundi 15 juin 2009

Vente Colette

Pour les inconditionnels de la branchitude, la vente Colette a déjà commencé et ne dure que jusqu'à samedi !

dimanche 14 juin 2009

Une fin juin bien chargée

Après quelques jours passés en Confédération, la boîte aux lettres parisienne s'est remplie de quelques invitations aux soldes et ventes privées dont :

- Dior du 24 au 28 juin,
- Bernardaud le 23 juin,
- Girbaud du 19 au 23 juin,
- et bien entendu Hermès du 24 au 27 juin.


samedi 6 juin 2009

Journées privées S. T. Dupont

La maison S. T. Dupont convie ses clients fidèles les 13 et 20 juin à venir célébrer son savoir-faire mis en oeuvre dans l'élaboration de ses créations en orfèvrerie, laque de Chine et maroquinerie. Créations iconiques et nouveautés seront à l'honneur.

Les heureux détenteurs de la lettre d'accompagnement de la plaquette présentée ici bénéficieront d'une remise de 30%. Pour ma part, je serai en Suisse le 13 et au Danemark le 20, je vais donc manquer cette belle occasion ... 



vendredi 5 juin 2009

Des nouvelles de Belgique

Michaël, fidèle blogger, me prie de vous faire savoir que, à une portée de Thalys, on peut se faire plaisir aussi à Bruxelles, et qu'il n'y a pas que la Grand'Place et le Mannequin-pisse à visiter pour preuve :

- c'est - 50% chez GUCCI Bruxelles depuis hier. Tous les articles ne sont pas exposés. Pour preuve, j'ai demandé à la très gentille vendeuse s'il lui restait d'autres jeans et t-shirts. Elle est allée dans le stock et m'a déniché de bien plus jolies choses que ce qui était exposé...Bilan: 2 jeans pour le prix d'un! Beaucoup de choix dans les chaussures et sneakers.

- PH est un célèbre multimarques bruxellois. On y trouve les collections BALENCIAGA, DIOR HOMME, COSTUME NATIONAL, MAISON MARTIN MARGIELA, JIL SANDER,...Le choix est toujours de bon goût. Les réductions ne sont affichées nulle part mais, si vous posez discrétement la question au vendeur, il vous répondra qu'il y a déjà 30% de réduction sur la collection. Pas mal...

- Les soldes en Belgique débuteront le 1er juillet. Comme les saisons précédentes, HERMES (Bruxelles et Anvers) déstockent ses collections hiver 2008 et été 2009 à - 40 et - 60%. Attention: HERMES pratique ces réductions uniquement durant une semaine!

- STIJL (om l'on retrouve les collections DRIES VAN NOTEN, RICK OWEN, VERONIQUE BRANQUINHO, RAF SIMONS, KRIS VAN ASSCHE,...) démarre aussi ses pré-soldes un peu avant le 1er juillet.






Vente Yves Saint Laurent - été 2009 - Le final

Voici mes achats pour cette session ... très raisonnables :

- deux blousons iconiques Woodstok (pas pour moi, car je l'ai déjà depuis bien longtemps, mais pour M. et F.) ;
- un jean's à toile légère (pour M.) ;
- un worker très sympa (pour M.) ;
- un pantalon en laine froide très chic (pour moi) !

Pour le reste, chez l'homme, beaucoup de petites tailles (d'où le peu d'achats me concernant), des chaussures (grandes pointures), de belles pièces à manche d'hiver dont certaines ont défilé.
Pour ces dames, nettement plus de choix évidemment et puis des chaussures, des sacs ... mais pas vu de downtown ... désolé F. de n'avoir pu te satisfaire.

Bon, par ailleurs, faire la queue pour récupérer son vestiaire avec Vincent mac Doom ça fait tout bizarre ...




















Le diaporama des achats des bloggers
-cliquez sur le diaporama pour afficher la galerie-





NB : fidèles lecteurs qui vous êtes rendus à la vente, vous pouvez m'envoyer quelques clichés de vos trouvailles et je les publierai dans le diaporama.

mardi 2 juin 2009

Vente Smalto - Accès VIP

Oui, je sais, la vente SMALTO ne commence que demain mais en fait elle a bel et bien commencé ce mardi, en accès limité.

Grand choix de costumes, surtout en ligne 1ère, au prix de 550€ l'un et 900€ les deux (veste 250€), mais dans des coloris plutôt sombres. C'est pourquoi je me suis contenté de cette veste bleu/gris à fin chevron du plus bel effet sous le soleil parisien de cet après-midi, assortie de belles finitions telles les boutonnières ouvertes des manches.

Et un grand merci à celui qui se reconnaîtra pour l'accès VIP ... et le petit plus.

lundi 1 juin 2009

Bonnet, une maison d'excellence bien en vue

La Maison Bonnet ouvrira ses portes demain mardi 2 juin au Palais Royal, passage des deux Pavillons - 5, rue des Petits-Champs et inaugurera sa boutique la semaine suivante. Si le nom de Bonnet ne vous dit rien, sachez toutefois qu'elle incarne ce qui se fait de mieux en matière de haute lunetterie et particulièrement dans le travail de montures en écaille de tortue*. De nombreuses personnalités, telles Yves Saint Laurent, ont chaussé ou portent encore les créations de la Maison Bonnet, membre des Grands Ateliers de France. Je ne peux que vous inviter à découvrir le site de cette grande maison française qui perpétue, depuis plusieurs générations, un savoir-faire mondialement reconnu ; vous y découvrirez ses réalisations en haute lunetterie mais aussi d'autres accessoires en écaille. Mais comme rien ne remplace un contact direct, je vous invite surtout à pousser la porte de la boutique du Palais Royal où la sympathie de l'accueil est égale à l'excellence du travail.


Cette photographie est un montage et ne vaut pas invitation à la soirée d'inauguration


*Le commerce de l'écaille de tortue n'est pas interdit mais réglementé selon les termes de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington.

Vente Yves Saint Laurent - été 2009 - entracte

Les cartons d'invitation étant quasiment tous attribués voire déjà distribués, il me faut revenir sur quelques points essentiels qui vous guideront pour cette vente, acte final d'une oeuvre à la longueur toute wagnérienne. Tout d'abord, je vous invite à lire ou relire les conseils publiés en novembre 2008. Vous remarquerez cependant, une fois sur place, que par rapport à ce qui est dit dans ce post, les prix ont augmenté mais bon cela reste encore bien moins cher que les soldes.

Conseils particuliers aux hommes :

- Mon premier conseil, pour l'habillement, est qu'il faut être attentif aux tailles, car les étiquettes des articles sont libellées en tailles italiennes. Donc pour vous messieurs qui n'avez peut-être pas l'habitude de cette subtilité, voici le truc : ajoutez 8. Exemple, si vous faites en pantalon un petit 40 -quelle chance- en taille française  prenez une taille 48 en taille italienne, et ainsi de suite 42 = 50, 44 = 52 ... D'ailleurs c'est très simple à retenir car si vous faites un 40 français en pantalon, il y a de fortes chances, si vous avez un physique normal -ou Regular selon le terme consacré-, que votre taille de veste soit justement un 48 ; il devrait donc y avoir identité parfaite entre vos tailles de veste et de pantalon chez YSL. Ce n'est pas plus compliqué que cela.

- Toutefois, je ne saurais trop recommander, et c'est là mon conseil le plus essentiel, d'essayer tout ce que vous avez l'intention d'acheter car des erreurs d'étiquetage peuvent arriver, voire vous pouvez tomber sur des prototypes sans étiquette. Je rappelle, par ailleurs, que vous devez vous mettre dans une tenue simple et ne pas avoir peur de baisser votre pantalon en public ... car, petit détail, il n'y a pas de cabine d'essayage ... vous verrez d'ailleurs que les dames, dans cette ambiance survoltée, seront bien moins pudiques que vous !

Bon shopping