Samedi 31 janvier 2009
J'ai décidé de retourner faire un tour à la vente Hermès, au Palais des Congrés. Je ne sais pas pourquoi mais il y a des jours comme ça où l'inspiration vous pousse ... et là j'ai été particulièrement bien inspiré de m'y rendre de nouveau.
A 16h15, je me range dans la file d'attente, pas mal de personnes tout de même, mais, miracle de la gestion des flux, j'entre à 16h37 ! -entre temps, j'entends un des vigiles dire que tout le monde ne pourra pas entrer ; de fait, je pense que les entrées ont été stoppées à partir de 16h45-.
Vestiaire déposé, mes yeux s'écarquillent quand je vois les grands placards au-dessus des rayons annonçant des rabais supplémentaires sur les prix déjà soldés à 50%, soit :
- - 80% sur le prêt-à-porter homme et femme ;
- - 66% sur les chemises ;
- - 66% sur la maroquinerie et certains accessoires à -75% ;
- le prix des carrés tombe à 82€ et celui des cravates à 40€.
Donc si vous me lisez régulièrement, vous êtes familiers avec la loi des prix des soldes décroissants qui donne l'équation suivante :
- maxi bonne affaire = (prix initial - ([-50%] + [-80%]))
- ou encore, maxi bonne affaire = -90% !
Je me précipite alors au rayon des cuirs et là que vois-je ? le magnifique blouson en veau velours vert anis à capuche, icône de la collection printemps-été 2008, que je n'ai pas pris mercredi car encore trop cher à mon goût ; en revanche, cette fois plus aucune hésitation, car :
- prix initial en boutique = 4400€
- prix mercredi = 2000€
- prix samedi = 400€
Sur cet article somptueux, je me dois toutefois de narrer ce qui suit. Le premier blouson que j'ai décroché des portants avait deux défauts. Le premier mineur : l'étiquette "Made in France" n'était pas cousue au centre ; le second, nettement plus rédhibitoire : la peau de la partie droite de la capuche était toute rapée. Je fais remarquer ce problème à l'une des vendeuses qui se trouvait là -une (fausse) blonde cheveux mi-longs lunettes rectangulaires-, elle fait une petite moue et me fait comprendre qu'à 400€ c'est quand même une affaire plutôt que de chercher à défendre l'image de marque de sa Maison et de convenir avec moi que ce n'est pas admissible. Je réponds alors que je n'ai pas pour habitude de porter des vêtements défectueux, fussent-ils à prix sacrifié. Elle se tourne vers un de ses jeunes collègues et lance sur un ton condescendant : "C'est bien connu que chez Hermès il y a des défauts !". Je rétorque : "Au Faubourg peut-être pas mais ici oui manifestement !". Le jeune homme, plus conscient de la dégradation de l'image de marque de la Maison Hermès avec ce genre de problème, prend immédiatement le blouson défectueux et le retire de la vente en me disant qu'il partira directement à la destruction. Fort heureusement, il reste un exemplaire du même modèle dans ma taille, lequel, cerise sur le gâteau, ne porte même pas le petit -S- infâmant sur son étiquette !
Moralité : être toujours attentif aux produits que l'on choisit même dans une ambiance survoltée.
Je continue mon tour, prends encore un blouson matière technique et empiècement intérieur en chêvre -pas pour moi-, un très bel article original au rayon de la maille -que je n'affiche pas ici car je vais l'offrir vendredi soir prochain à A. pour son anniversaire ... vivement la soirée baltique !-, trois chemises -au prix ridicule de 40€- et un t-shirt en coton bordeaux/vert foncé du plus bel effet avec le blouson en veau vert anis.
J'en profite pour prendre pour F., toujours dans le Sud au soleil, un carré, un grand plaid en cachemire (198€ au lieu de 1610€) et un petit porte-cartes Newton rouge.
Les remises supplémentaires ont été décidées tardivement, le personnel les a quasiment découvertes à l'ouverture samedi matin. C'est la première fois que ce genre d'opération -remises sur les prix soldés- a lieu. A la caisse, on me confirme que malgré la fréquentation des trois derniers jours il restait beaucoup de stock, d'où le coup de balai.
Dans la file de la caisse, je discute avec quelques dames et devisons ensemble sur les articles que nous avons choisis et sur ... la crise financière ... eh oui !
De fil en aiguille, je me rends compte que l'une d'entre elles connaît bien la bonne ville de Bâle -elle a habité à Zurich- et se rendait à Bâle régulièrement ; nous nous sommes même trouvé des connaissances communes !
Au total, cette fin de samedi après-midi a été plus que satisfaisante, si ce n'était la fausse blonde !
Vivement le mois de juin pour la vente de la collection d'hiver !
A découvrir, la moisson de l'après-midi